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Mon couscous de Gari grillé aux légumes et à la sauce tomate

 

Bonjour à Toutes et Tous,

Bienvenu.e.s dans notre blog lyrique et gourmand. Merci pour votre incroyable soutien ici et sur les réseaux sociaux. 😉

Voici la première de mes recettes réalisées dans le cadre d’un reportage sur les couscous subsahariens.

Merci à AJ+francais, Émma PAOLI et Yasmina Bennani qui m’ont donné l’opportunité de partager ma passion pour les trésors culinaires de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier.

Ma partie de cette vidéo (elle cartonne,merci 😉 ;-). La visionner plus bas) a été tournée chez Cooking city, un espace parisien adapté à tous vos ateliers culinaires.

On y retrouve aussi Aïssatou Mbaye d’Aistou cuisine, le Chef Anto, Youssouf Sokhna de la Bifurcation.

 

Ps: En dehors du piment marocain, tous mes légumes sont issus de l’agriculture biologique

N’hésitez pas à m’envoyer des photos de vos réalisations, à laisser des commentaires sur le blog, à me poser des questions et bien sûr à abonner vos proches ici pour recevoir recettes, photos, astuces, surprises et vous tenir au courant de notre actualité.

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

Cette recette est une variante du gari sauté qui rappelle le gari Foto du Bénin ou du Togo. Elle est prisée par les populations camerounaises, surtout celles du littoral. Peut-être est-ce dû aux brassages de populations et aux mariages entre ressortissants des pays différents. En effet, tout évènement d’envergure qui se respecte a son gari sauté et il est souvent dégusté avec des crevettes ou de la viande de bœuf et d’autres.

Je vous en propose 2 présentations. L’une qui sépare bien les couches de Gari, de celles de légumes et de sauce tomate et l’autre qui mélange le gari à la moitié des légumes, puis le reste de légumes et de sauce tomate. SERVIR CHAUD

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

 

Mon couscous de Gari grillé aux légumes et à sauce tomate

 

 

Pour 8 à 14 personnes

Préparation: 20 minutes

Cuisson:

30 minutes légumes)

30 minutes (Gari)

10 minutes sauce tomate

 

 

Ce qu’il vous faut

 

-750g de gari (semoule de manioc) achetée chez Bao le marché du soleil

-600 g de colis de tomates fraîches bio

-350 g de courge (potimarron, butternut ou potiron). Pour la vidéo j’avais utilisé le potimarron de mon potager, ici, j’ai acheté du butternut)

-3 carottes coupées en biais

-3 panais en biais

-1 courgette (pour la vidéo j’avais utilisé celle de mon potager)

-1 poireau émincé (pour la vidéo j’avais utilisé celle de mon potager)

-1 belle branche de céleri (émincé) (pied et feuillage) du jardin pour moi

-7 gousses d’ail haché

-1 poivron rouge coupé en lamelles

-1 poivre jaune en lamelles

-4 gros oignons en six chacun

-2 c à soupe rase de rondelle (arbre à ail de chez zesok). Détails sur ce fameux arbre dont toutes les parties sont comestibles et sentent l’ail fumé ici

-De la fleur de sel

-Du poivre blanc de Penja

– De l’huile d’arachide ou de tournesol

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la sauce tomate

-600 g de coulis de tomate

-100 g d’eau

-3 c à soupe d’huile

-1 feuille de laurier (pour moi du jardin)

– 1 c à café d’ail semoule

– 1 c à café de poivre blanc de Penja moulu IGP

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

Pour le Gari

-750 g de gari

-30 cl (300g) d’eau tiède

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réalisation des recettes

Lavez soigneusement tous vos légumes !

La sauce tomate

-Dans une sauteuse, verser les 600g de coulis de tomate bio, 100 g d’eau, 3 c à soupe d’huile de votre choix, 1 c à café d’ail semoule, 1 feuille de laurier, de la fleur de sel à votre guise. Faire cuire 10 minutes, terminer par le poivre de Penja moulu.

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

Le Gari

– Verser l’eau dans le Gari pour le réhydrater

– Ajouter 2 c à soupe d’huile neutre et mélanger bien avec vos doigts

– Le gari va gonfler et se ramollir un peu

– Dans un wok ou une grand poêle antiadhésive, faire griller pendant 30 mn à feu moyen le Gari en remuant régulièrement (Le servir chaud sinon il durcit)

 

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

Les légumes

  • Dans une grande casserole antiadhésive, faire cuire les carottes coupées en biais avec 300 g d’eau salée pendant 10 mn
  • Ajouter l’ail et l’oignon, les courgettes, le butternut, le panais, le poireau et le céleri
  • Cuire encore pendant 13 minutes
  • Rectifier l’assaisonnement, terminer par les 2 c à soupe de rondelles, 2 minutes encore au feu
  • Ajouter 2 c à soupe d’huile

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

Couscous de gari aux légumes épicés
Couscous de gari aux légumes épicés

 

 

 

Astuces/conseils/variantes/informations

J’aurais pu dire exactement la même chose de l’Attiéké ivoirien. En effet, il est travaillé pratiquement comme le Gari avec un supplément de vapeur d’eau. Il est donc moins sec que le Gari et on le réhydrate moins. Je vous ferai bientôt un couscous d’Attiéké. 😉

La semoule de manioc

  • Elle dépourvue de gluten,
  • Elle se digère très bien grâce à sa forte teneur en amidon.
  • Elle accroit le sentiment de satiété, toujours grâce à l’amidon. En effet, celui-ci gonfle et au niveau de l’estomac, l’amidon gonfle créant ainsi une sensation de satiété. Votre appétit diminuera un peu et vous pourrez manger moins sans avoir l’impression de vous priver.

 

Le Gari

«Le gari constitue l’un des principaux aliments de base des populations au Bénin. Il se présente sous la forme d’une semoule de couleur blanchâtre à jaune, à grains secs et durs et se caractérise par un goût acidulé. Il est obtenu par la transformation du manioc (Mauihot esculepzta Crantz), selon un procédé qui s’inspire de la technologie de fabrication de la u farinha de mandioca 11 brésilienne introduite au Bénin dans les années 1800 à la faveur du retour du Brésil des esclaves affranchis. »

Il est fabriqué et consommé dans de nombreux autres pays. Togo, Nigéria, Ghana, et bien sûr Cameroun.

La suite ? Cliquer sur les lien ci-dessous

https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques1/43541.pdf

https://ifdc.org/acma2-technical-training-documents/wp-content/uploads/2019/07/FICHE-9-LA-PRODUCTION-DE-GARI-A-BASE-DE-MANIOC-PROCESSING-CASSAVA-INTO-GARI.pdf

 

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE MANIOC

Le manioc ou yuca est une espèce de plantes originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, plus particulièrement du sud-ouest du bassin amazonien.

Son nom viendrait d’un mythe Tupi qui raconte comment la déesse Mani, à la peau blanche, a établi son domicile (oca) dans la racine de la plante – d’où les mots : Mani-oca et Tapioca – le tapioca étant un dérivé du manioc.

Il a été largement répandu par les colons du fait de sa haute résistance à la sécheresse, de sa grande rentabilité, mais c’était aussi pour nourrir les esclaves à peu de frais.

Le manioc, importé du Brésil au XVI° siècle, devint en l’espace de quelques décennies la denrée alimentaire de base de nombreuses populations africaines

Le manioc s’est particulièrement ainsi bien adapté au sol et au climat d’Afrique, et il est consommé aujourd’hui dans toute l’Afrique subsaharienne.

En effet, le manioc peut se contenter de sols pauvres et de pluies très faibles. En outre, il peut être récolté toute l’année. Le manioc détient aussi le record du plus haut rendement en calories récoltées à l’hectare, parmi toutes les plantes alimentaires à l’exception de la canne à sucre.

Il existe deux variétés de manioc, dont l’une peut être mortelle, à cause de la présence de cyanure dans les racines : voilà pourquoi il faut laver largement à l’eau les tubercules avant de les préparer.

  • Le manioc doux: cultivé pour la consommation locale de ses tubercules;
  • Le manioc amer: surtout utilisé pour la préparation de fécule et d’autres dérivés.

 

IL EST RECOMMANDÉ DE NE PAS MANGER DE MANIOC CRU

Son actualité

Sans gluten

Le manioc et ses dérivés (dont le tapioca ne contiennent pas de gluten, c’est donc un produit à intégrer dans l’alimentation des personnes souffrant de maladie cœliaque ou d’intolérance au gluten.

Digeste

La teneur en amidon importante du manioc le rend facilement digestible, il va aussi aider à réguler les problèmes de diarrhées ou d’irritation du côlon.

Riche en glucides

L’apport important en glucides du manioc en fait un féculent facile à intégrer aux repas, il pourra par exemple remplacer la pomme de terre ou la semoule s’il est consommé sous forme de farine de manioc.

Consommé sous forme de racine fraiche et produits bio-transformés, le manioc fournit une riche source d’énergie, de protéines, de vitamines et de minéraux à des millions de personnes, particulièrement dans les villes en croissance rapide de la région.

L’Afrique est le plus grand producteur mondial de manioc (57%), troisième principale source de glucides dans les pays tropicaux, et une culture de subsistance stratégique pour la sécurité alimentaire.

Le Nigeria demeure le poids lourd mondial mais sa production serait en baisse en 2017. En revanche, le Ghana, la Côte d’Ivoire et dans une moindre mesure le Mozambique sont en progression.

Production de manioc : l’Afrique et le monde
(000 tonnes)
201420152016 (est.)2017 (prev.)
Monde276 766276 995278 754277 957
Afrique154 900152 833155 398155 962
Nigeria56 32857 64357 85555 000
Ghana16 52417 21317 79819 139
Bénin4 0673 4214 0964 150
Côte d’Ivoire4 2395 0874 5485 367
RD Congo16 81715 30015 20014 550
Angola7 6397 7277 7887 140
Mozambique12 7008 1039 10010 920
Tanzanie4 9935 8866 0005 500
Ouganda2 8122 8982 4002 450
Malawi5 0134 9975 0005 050
Cameroun4 8365 0005 1705 345
Rwanda3 1173 0003 0603 200
Madagascar2 9302 6772 6292 700
Autres Afrique12 88513 88114 75315 451
Amérique latine32 33432 39932 90829 407
Asie89 36591 68990 27492 418
Océanie249252252247
Source : FAO

 

La production mondiale de manioc devrait légèrement diminuer en 2017, pour atteindre les 278 Mt, après deux décennies de croissance ininterrompue. Selon la FAO, cette situation est due à des sécheresses, à une baisse des prix et à des changements politiques.

Le manioc fait partie des cultures de base à s’être étendues très rapidement à l’échelle mondiale et qui représente l’une des plus importantes sources de calories dans les régions tropicales, après le riz et le maïs, précise la FAO

Selon la FAO, L’Afrique centrale fournit un tiers de toute la production agricole de manioc en Afrique. Les plus grands producteurs sont le Nigéria, le Ghana, la République Démocratique du Congo. Au Cameroun par exemple, le manioc est largement cultivé et récolté tout au long de l’année comme plante annuelle. Le pays consomme 60% des 5 millions tonnes qu’il produit par an, le tiers est destiné à la consommation animale. Ngoulémakong, une commune située à 170 km de Yaoundé au Cameroun, est l’un des principaux bassins de production du pays avec ses 7600 tonnes annuelles.

 

Sources

 

 

 

 

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Nathalie Brigaud Ngoum

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– Fnac du Forum des Halles

– Fnac de Cergy

– Fnac de Saint-Lazare

– Fnac des Ternes

– Librairie Appétit

– Librairie des voyageurs

 

 

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